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Cake day: February 10th, 2025

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  • Utilisée dans un cadre médical avec un suivi et donc un soignant capable de dire si la pratique est adaptée, utile, dangereuse ou non pour le patient, je n’y vois pas d’objection ; ça peut même éviter la médicamentation.

    Par contre, on peut questionner l’usage des termes/pratiques yoga et méditation de pleine conscience telles quelles. Sauf si je dis des bêtises, il me semble bien que ces pratiques sont liées à des croyances religieuses. C’est d’ailleurs un débat qui revient souvent, j’ai l’impression, dans le corps médical et même à l’école/université où la méditation de pleine conscience est poussée.

    Je sous-entends par là que si on s’inspirait de ces pratiques en les sortant véritablement du champs religieux (ou en évacuant tout doute) et les “renommant” pour les faire entrer dans un champ médical, on éviterait peut-être déjà la confusion avec les McMéditation et autres, qui peuvent tirer un bénéfice commercial/emprise gourou à proposer un soi-disant soin médical. Je ne sais pas si je suis bien claire.

    @Bad@jlai.lu, je te ping ici, vu que tu as l’air de bien connaître la méditation par son approche bouddhiste. Si tu as un éclairage éventuel ?


  • Il faut que je retrouve un papier du canard enchaîné d’il y a quelques années qui expliquait en quoi l’État français participait à cette “mode” de la méditation de pleine conscience, yoga, etc. pour se désengager des soins psychologiques et psychiatriques. Coup financier pour le patient, qui n’est pas soigné, et ça fait marcher l’économie en plus. Pratique.

    J’ajoute que le yoga et cie., sans nécessairement accentuer les problèmes, ne sont pas des outils magiques pour tous et peuvent removeder une prise en charge.

    Sans parler du détournement de ces pratiques pour pouvoir “déstresser” et “travailler plus” dans un environnement de travail nocif (surcharge de travail, salariés sous-payés, harcèlement, etc.)









  • En même temps c’était facile :

    • je suis pas super fan des goodies ni d’exposer mon “identité”
    • je suis le genre de personnes qui achète des vêtements sans marque ou qui les découd si elles sont visibles. Le coût des campagnes publicitaires est déjà incluse dans le prix, je vais pas en plus faire de la promo gratuite oh !

    D’ailleurs je suis curieuse de savoir ce qu’en pense quelqu’un qui aime la sape comme @Skunk@jlai.lu.

    Perso, le pire que j’ai vu comme pratique, c’est les entreprises qui te vendent des patrons et de la laine pour le tricot, mais aussi l’étiquette avec le nom de la marque que tu peux coudre toi-même sur le sac, vêtement etc. que tu viens de tricoter. Incroyable.

    Exemple ici.






  • Je trouve la surenchère graphique et la saturation d’images dans l’espace public, sur internet, dans la presse, l’édition, la pub, les flyers, etc. très fatigante. Autant j’aime beaucoup les bouquins de typo, autant, pour un confort de lecture, je suis très adepte du simplisme / rétro. Pour la presse par ex, j’ai horreur de la mise en page de libération, par contre celle du Monde diplo me convient tout à fait. Quant au monde de l’édition, ça m’arrive de ne pas choisir des bouquins en librairie/bibli car je trouve la mise en page ou le choix d’illustration tapageur quand elle n’est pas complètement réductrice (ex : les bouquins marketés féminisme avec des codes couleurs associés à la féminité) voire à côté de la plaque.

    Exemple typique dans l’édition :

    La couverture originale :

    La couverture française : la couverture française

    Là, pour moi, l’édition française c’est à la fois une économie de moyens + du surmarketing pour que le livre soit bien visible en vitrine ou sur un présentoir. Ça écorche les yeux et ne donne pas envie de lire ce roman et c’est bien dommage.






  • Morceaux choisis :

    « Ils ne seront jamais prêts à temps, c’est sûr », nous dit Nicolas Norrito, d’un perfectionnisme légendaire, qui voit son ami près du comptoir en train de discuter tranquillement depuis une heure avec un client de tout autre chose que de livres, comme s’il allait devenir libraire d’un coup de baguette magique.

    Tous ses amis le lui disent, il va devoir se mettre à lire « le Monde des Livres » et regarder « la Grande Librairie » (France 5), ce qui n’est pas à ce jour le genre de la maison. La preuve : il ne voit pas qui est Leïla Slimani, laquelle fait pourtant depuis quelques années les belles heures de chez Gallimard avec, entre autres, le prix Goncourt reçu en 2016. Il est vrai qu’il peut compter sur un capital auquel Pierre Bourdieu n’a pas pensé : le capital sympathie.

    « Je suis en apprentissage », dit-il volontiers, avec un sourire qui ne sera jamais commercial.

    Il y a celui qui dit : « Vous ressemblez à Philippe Poutou », et l’intéressé qui répond : « Merci pour le compliment » - comme dans un film de Lubitsch.


  • Je ne sais pas trop, mais l’éthique du 19e s. était bien éloignée de la nôtre…

    Il semble, par contre, que la naturalisation des amphibiens soit assez technique en raison de la finesse et la fragilité de la peau, et de leur petite taille. Donc c’est d’autant plus impressionnant (et j’ajouterais si français, le duel au fleuret de grenouilles).

    Pour info, il n’y a plus qu’un seul CAP de taxidermie en France, à Lyon, qui fait donc parmi des métiers rares. Ils ne sont plus que 72 en France selon le Syndicat des Naturalistes Taxidermistes de France. Ils organisent des stages d’initiation d’oiseaux pour les intéressés ^^.